Prêt à jeter (suite)

[Publié dans mon précédent blog le 24 février 2011]

J'ai enfin eu le temps aujourd'hui de regarder l'émission « Prêt à jeter » dont je vous avais parlé dernièrement et que j'avais enregistrée. En voici donc un résumé, pour ceux qui ne l'auraient pas vue ou qui, comme certaines personnes dont je ne citerai pas le nom mais qui se reconnaîtront, ont à peine regardé le début et ont décrété que ça ne leur plaisait pas ;) !

Alors, en gros, à partir des années 1920 et durant une certaine période, on fabrique des produits qui ont une durée de vie exceptionnelle. Ainsi, l'on apprend que la durée de vie moyenne d'une ampoule incandescente à l'époque était de 2500 heures (1000 heures aujourd'hui) ou encore que la durée de vie d'un réfrigérateur était de 23 ans !

Pour preuve, dans une caserne de pompiers à Livermore, aux États-Unis, une ampoule à incandescence éclaire depuis 109 ans ! Et un vieux monsieur nous montre fièrement son réfrigérateur qu'il a depuis 24 ans.

Les industries finalement s'inquiètent et pensent que si les produits durent trop longtemps, cela va engendrer des pertes d'emplois, vu que les gens n'auront pas besoin d'acheter de nouvelles choses, et, avec la production en série et à bon prix, les industries se demandent ce qu'il pourrait bien se passer lorsque les consommateurs auront satisfait tous leurs besoins. Il faut donc y remédier et revoir la longévité des produits, les « fragiliser » pour qu'ils durent moins longtemps et ainsi favoriser la consommation des clients.

Ainsi, pour reprendre l'exemple du début, les ampoules à incandescence n'ont plus qu'une durée de vie moyenne de 1000 heures, durée de vie conforme à une norme instaurée à l'époque stipulant bien que la durée de vie des ampoules ne devait en aucun cas dépasser 1000 heures, sous peine d'amendes dans certaines fabriques !

On apprend également que de nombreux brevets d'ampoules ont été déposés, dont un proposant une ampoule pouvant durer 100 000 heures, mais qu'aucune de ces ampoules n'a jamais vu le jour sur le marché.

Enfin, le reportage nous montre où atterrissent tous les déchets électroniques en fin de vie, volontairement envoyés là-bas par les industriels : on découvre avec désarroi et frayeur, des espèces d'immenses décharges en Afrique, notamment au Ghana, où des africains fouillent à longueur de journée, toussant et tombant malades, brûlant les gaines en plastique des fils métalliques, cassant des écrans d'ordinateurs à coups de pierre, se coupant, pour récupérer un maximum de métal pour le revendre ensuite.

Voilà, je crois que j'ai raconté l'essentiel. Je n'ai rien à rajouter. No comment.

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