Bien choisir sa crème solaire, c'est être écolo...

[Publié dans mon précédent blog le 28 juillet 2010]

En cette période estivale, qui n'a pas acheté sa crème solaire ? Ah, faire trempette dans la mer, se prélasser au soleil et faire bronzette, que rêver de mieux pour des vacances ?

Vous vous dites « moi, je fais attention à ma peau, je vais au soleil pour bronzer mais je me protège avec une crème » ; c'est très bien, mais est-ce que vous vous êtes déjà demandé si votre crème n'était pas nocive pour l'environnement ? J'avoue très honnêtement ne m'être jamais posé la question…
C'est une émission en juin dernier (« Comment ça Va Bien ») et des infos glanées sur Internet qui m'ont ouvert les yeux.

En fait, il se trouve que les crèmes solaires traditionnelles nuisent aux récifs corralliens (et à d'autres formes de vie aquatiques d'ailleurs) ! Je m'explique : les coraux sont constitués de micro-algues, accrochées à leur surface. Ces algues leur permettent de survivre. Or, il y a certaines molécules dans les protections solaires qui malheureusement activent des virus sur les coraux, qui vont se multiplier et tuer ces micro-algues, provoquant alors le blanchissement des coraux et leur mort.

Les substances responsables sont les suivantes :

- cinnamate

- benzophénone

- dérivé du camphre

- butyl paraben

En outre, ces substances chimiques auraient également des effets nocifs pour notre propre santé.

Quelques chiffres maintenant :

Il faut quand même savoir que 4000 à 6000 tonnes de crèmes solaires par an sont répandues dans les océans ! C'est énorme.

Un quart de la crème que nous mettons sur notre corps finit dans l'eau !

15 millions de tubes de crème vendus par an, rien qu'en France !

Que faire, me direz-vous ? Eh bien, il y a une solution, et pour changer, cette dernière est bio ! Comme quoi, le bio, c'est peut-être plus cher, mais c'est vachement mieux ;).

Les crèmes bio sont composées de filtres minéraux, et non de synthèse. Elles agissent de suite, tandis qu'une crème traditionnelle n'agit qu'au bout de 20 minutes, mais ça, personne ne le sait (et moi la première, je viens de le découvrir). Elles sont très efficaces, protègent des UVB comme des UVA, les rayons les plus nocifs car ils pénètrent plus profondément, et ne polluent ni votre corps, ni l'environnement.

Petite remarque cependant : pour être vraiment sûr d'acheter une crème bio absolument sans danger pour l'environnement, il faut en prendre une comportant le label « Organic Cosmetic/Cosmétique Bio - Charte Cosmebio », qui garantit ainsi que le produit ne contient pas de nanoparticules. Car il se trouve que certaines protections bio en contiennent, et on ne connaît pas leurs effets.


Une nanoparticule, kezako ? Comme son nom l'indique, il s'agit d'une minuscule particule. Les nanoparticules sont plus toxiques que les autres particules de plus grande taille, vu qu'elles peuvent pénétrer plus facilement et plus profondément dans les corps. Elles pénètrent notamment plus facilement, je cite, « les organismes fongiques, animaux, végétaux ou microbiens » (Wikipédia). Elles sont donc susceptibles d'avoir des risques pour la santé et l'environnement, car on n'a pas encore suffisamment de recul au niveau des connaissances scientifiques pour pouvoir assurer qu'elles ne présentent aucun danger.

Pour résumer : Pour protéger notre santé et les récifs corralliens qui sont en grand danger et qui, s'ils venaient à disparaître complètement, provoqueraient de grands bouleversements au niveau du biotope marin (et certainement à d'autres niveaux), les crèmes solaires classiques sont à proscrire, préférez les crèmes bio et le must, sans nanoparticules, avec le label spécifique.

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